Les mineurs convertis doivent-ils être séparés de leurs parents non-musulmans ?
Abū al-ʿAbbās Aḥmad ibn Yaḥyā al-Wansharīsī écrit dans « al-Miʿyār al-muarab wa-al-jāmiʿ al-Maghrib ʿan fatāwī ahl al-Ifrīqiyah wa al-Andalus wa al-Maghrib » (Vol. 2, p.354; Édition : Rabat, 1981) :
Question
Réponse
Il a répondu : il y a divergence sur ce sujet. Ce que je préconise c’est de ne pas séparer l’enfant converti de son parent qui s’occupe de lui, que celui-ci soit le père ou la mère. Quand il atteint l’âge de la puberté, il sera invité à confirmer son adhésion à l’Islam, s’il continue d’être musulman, [on le laisse en paix]. Et s’il refuse l’islam, on le corrigera physiquement et on recommencera jusqu’à ce qu’il accepte d’être musulman.On a dit à Ibn Zarb qu’Ibn Kināna allait même jusqu’à autoriser sa mise à mort (i.e., la mise à mort de celui qui s’est converti dans son enfance) s’il persiste [une fois adulte] dans la foi juive. Il a dit : « C’est une position extrême à laquelle je n’adhère pas ».
Résumé et contexte
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