Comment se conduire avec un voisin juif
Abū al-ʿAbbās Aḥmad ibn Yaḥyā Al-Wansharīsī écrit dans « al-Miʿyār al-muarab wa-al-jāmiʿ al-Maghrib ʿan fatāwī ahl al-Ifrīqiyah wa al-Andalus wa al-Maghrib » (Vol. 11, p.300-301; Édition : Rabat, 1981
Question
Réponse
Il a répondu : « Si cette question que tu poses te concerne personnellement, ne fréquente pas les gens qui ont une religion autre que la tienne, cela vaut mieux pour toi. Quant à ton voisin dhimmī, s’il te demande de lui rendre service, tu peux le lui rendre. Il n’y a pas de mal à cela, pourvu qu’il ne s’agisse pas d’un acte illicite. Quant aux mots doux avec lesquels tu lui réponds quand il s’adresse à toi, il n’y a pas de mal [à ce que tu les lui dises], si tu as été éprouvé par sa présence (iḏhā ubtulīta bihi), mais à condition de ne pas le glorifier, lui faire honneur ou lui exprimer quoi que ce soit qui puisse le rendre fier de sa religion. Et s’il te salue en disant “Que le salut soit sur toi”, réponds-lui “Et sur toi” sans rien ajouter. Tu n’as pas besoin de lui demander de ses nouvelles ni de celles de sa famille ; mais rien ne t’empêche de faire cela si tu n’en abuses pas. Ais pour lui (i.e., pour le juif) les égards que l’on doit avoir pour un voisin, pas davantage. »”
Résumé et contexte
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