Droits et devoirs pécuniaires des non-musulmans en terre d'Islam
Abū ʿUmar Yūsuf ibn ʿAbd Allāh Ibn ʿAbd al-Barr al-Qurṭubī écrit dans « al-Kāfī fī fiqh ahl al-madīna » (p.484; Edition : Riyad, 1978) :
Question
Réponse
Si les tributaires s’acquittent de la jizya, que celle-ci soit imposée ou qu’elle fasse l’objet d’un accord (ṣūliḥū ʿalayhā), toute leur richesse sera épargnée. On épargnera aussi leurs vignes et les jus qui en sont extraits, tant qu’ils dissimulent leur vin et qu’ils ne le vendent pas ouvertement à un musulman. On les empêchera d’exposer le vin et le porc dans les marchés musulmans. [Cependant,] aucune contrainte ne saurait être exercée, si cela est fait discrètement dans leur demeure. Il ne faudra pas intervenir dans leurs lois et dans leurs transactions usurières entre eux. S’ils s’adressent à nous (en cas de litiges entre eux) pour être jugé, on aura le choix : soit le juge peut, s’il le souhaite, régler leur litige selon la révélation d’Allâh ou bien, ne pas du tout intervenir [dans ce conflit].
Résumé et contexte
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